jeudi 13 octobre 2016

Introduction à la bande dessinée (webcomic) The Science of Cookies

Qu'est-ce?

The Science of Cookies est une bande dessinée en ligne (webcomic) à but non lucratif portant sur les sciences sociales et les sciences de la santé, les cookies, la révision par les pairs (peer-review), les types d'études existants, les erreurs cognitives, les biais, les statistiques, les fausses-croyances, les moyens d'avoir accès à une science de qualité, le processus de recherche, les médias, les journaux scientifiques et d'autres choses encore. Mais surtout et principalement, cela parle de cookies.

Pourquoi?

Mes objectifs sont de stimuler la curiosité, l'appréciation et la valorisation de la recherche scientifique dans le domaine de la santé, du social et de l'enseignement pour une audience tout public au travers d'illustrations humoristiques.

A quoi ceux-ci ressemblent?

S'arrêter après un "j'aime" sur Facebook plutôt qu'agir.

Le type de webcomic sur la santé ou l'éducation ou la recherche scientifique n'existe pas

Il n'existe pas que des conflits d'intérêts monétaires, ceux-ci peuvent être académiques, influencés par les valeurs et croyances, etc.

Comment illustrer un risque en fréquences naturelles, mais sans aider pour autant

Un point de vue équilibré met parfois en avant un aspect qui ne le mérite pas

Ce que les chercheurs évaluent en recherche ne correspond pas forcément aux priorités des patients

Le médicament miracle existe, mais n'est pas celui que l'on aurait souhaité



Un nouveau système d'évaluation des études scientifiques

T-shirts Minerva, HAS, EBM, Cochrane, scepticisme, recherche




Est-ce efficace ou pertinent?

L'utilisation d'illustrations humoristiques ou de bandes dessinées dans le domaine de la santé/social/éducation et de la recherche reste relativement récente et les preuves portant sur son efficacité ne sont que peu développées, notamment par rapport aux conséquences indésirables (ex: interprétations erronées, fausses-croyances), à la rétention d'information au long-terme et aux modifications réelles et durables du comportement ou de l'intérêt [1, 2, 3, 5]. Les bandes dessinées ne sont de plus pas toujours prises au sérieux [2]. Néanmoins, l'humour permet de rendre des informations plus mémorables, il suscite l'attention, la curiosité et peut motiver les gens à lire, d'autant que la présentation sous forme de BD peut offrir bien plus que de l'information (ex: transmettre des vécus, aider à conceptualiser, offrir un point de vue, démontrer des stratégies, etc.) [2, 4]. La bande dessinée est également accessible à une audience très large incluant des jeunes, des personnes âgées, des non-spécialistes, des patients, des personnes sans diagnostic, etc [4]. Globalement mes illustrations sont donc essentiellement expérimentales.

Où peut-on les trouver?

Sur le site officiel de mes dessins, The Science of Cookies (http://cookiescience.webcomic.ws).


Références  

1. Sim, M. G., McEvoy, A. C., Wain, T. D., & Khong, E. L. (2014). Improving health Professional’s knowledge of hepatitis B using cartoon based learning tools: a retrospective analysis of pre and post tests. BMC Med Educ, 14(1). doi:10.1186/s12909-014-0244-7
2. McNicol, S. (2014). Humanising illness: presenting health information in educational comics. Med Humanities, 40(1), 49–55. doi:10.1136/medhum-2013-010469
3. Farthing, A. & Priego, E., (2016). ‘Graphic Medicine’ as a Mental Health Information Resource: Insights from Comics Producers. The Comics Grid: Journal of Comics Scholarship.. 6, p.3. DOI: http://doi.org/10.16995/cg.74
4. Spiegel, A. N., McQuillan, J., Halpin, P., Matuk, C., & Diamond, J. (2013). Engaging Teenagers with Science Through Comics. Research in Science Education, 43(6), 2309–2326. doi:10.1007/s11165-013-9358-x
5. Tatalovic, M. (2009). Science comics as tools for science education and communication: A brief, exploratory study. Journal of Science Communication, 8(4), 1-17 

* Certaines de ces références ne sont pas primaires par rapport aux propos soutenus, j'espère modifier cela à l'avenir (01.10.2016).

(Cette page a été en grande partie réalisée pour vérifier la capacité d'indexation de Google des dessins publiés)

mardi 4 octobre 2016

How many of 75 quasi-random players that played in April on Kronos are still playing?

I have always been interested in the players leaving the World of Warcraft server Kronos and their motives.

Back on the 20th April 2016 at 06:51 Server Time I made two /who queries which identified 75 unique quasi-random players. I decided to see which of those have stayed on the server and played in the last month, as defined by a "Recent Activity" done after the 04.09.2016 on the Kronos server armory (http://armory.twinstar.cz/).

To put this information back into context, using my History of Kronos as reference, this was a bit after the end of the Nostalrius vanilla private server (10th of April), during the War Effort (March - August 2016) and after a huge increase (over 100% more online players than usual) in the Kronos playerbase coming from Nostalrius, many of which also chinese. A queue started appearing for players, sometimes going over 4000+ and the server crashed many times (potentially due to DDoS attacks). Specifically, the 20th of April was the day the server data got moved to a different location (for safety purposes?). On the 27th of April, K2 opened and during May the server got heavily DDoS attacked and stayed offline for days.

First, the players :

Ytz, Erimmbank, Jyo, Redditlordx, Broxus, Babyspice, Mitzburn, Bez, Dobia, Valvet, Lokin, Pappadukes, Spielvogel, Hemondonn, Taurabullpun, Ruknaros, Cyreal, Piemasta, Fahrenheidt, Sagami, Akxx, Ailad, Foxconn, Terribad, Bushinaode, Looz, Untimelymage, Yerp, Emp, Hellmoss, Totemsrus, Gharok, Ugotboned, Aseltan, Mirakel, Milizia, Saralie, Coldly, Cocomm, Sfox, Horncena, Ghosttrain, Nekollacek, Grenka, Lavieensky, Tamzyn, Clammyhands, Darthsidius, Gresser, Hordubal, Hydropwnix, Regressus, Kovadlinka, Maxialadi, Abuseless, Freephonebz, Vllegion, Yemeng, Ribtickler, Masakrowiec, Groggamoth, Heavus, Getthepk, Careylilisa, Orianne, Tojora, Purei, Katos, Bahceli, Talena, Billebob, Bish, Haivo, Shadowsaint, Tekai

Their status

Too low level to be displayed : 21
No activity shown : 1 (level 24)
Character doesn't exist anymore : 4
Banned : 2
------------------------------------
Total  : 28 (37.3%)

Last activity recorded
 

April : 19 (level 21, 19, 20, 20, 19, 33, 27, 45, 60, 60, 60, 20, 25, 24, 24, 33, 37, 60, 60)
May : 8 (level 33, 27, 44, 29, 36, 49, 60, 60)
June : 5 (level 27, 53, 56, 60, 60)
July : 2 (level 46, 60)
August : 4 (level 60, 60, 60, 35)

Active : 9 (level 60, 60, 60, 60, 56, 60, 60 (Alliance player now), 60, 60)

A couple things to keep in mind : characters could have been sold, players could still be playing but with a different character, someone else could be playing the character (like mine, which is still active but that I no longer play), the character might still be playing but without doing activities that are displayed by the armory, the characters selected could be profession or bank alts.

With that in mind we can see that most characters stopped their activities in April, which I suppose is due to latency, queues and not being that happy with Kronos compared with Nostalrius. Another group of players left during May, probably during the unfortunate DDoS attacks and downtime. Most players didn't make it to 60 (with 21 or 28% never making it to level 19) and most of them resumed their activities on their characters. Either level 60 players stayed or players that make it to level 60 tend to stay for longer.

Interestingly only 12% of the recorded characters are now level 19+ and active. One player seems to have changed faction to go to the Alliance. 2 players (2.7%) got banned. 4 players deleted their characters (5.3%).

dimanche 2 octobre 2016

Le logiciel Mnemosyne et la répétition espacée pour apprendre

En août 2013, alors dans mon année propédeutique en santé à la Haute école de santé Arc (He-Arc) (une année préparatoire qui permet d'offrir l'équivalent d'une expérience de longue durée dans le domaine de la santé) dans le but de poursuivre plus tard des études pour devenir infirmier j'ai remarqué avoir des difficultés à retenir le contenu qui m'était enseigné, l'oublier régulièrement et m'y prendre au dernier moment pour répéter. J'ai donc décidé d'entreprendre des efforts pour remédier à cela, de manière à éviter des soucis en 3ème année de bachelor (ex: ne plus savoir l'anatomie de certains organes). Mon objectif était alors de favoriser la rétention des informations et la compréhension sur le long-terme (les 3 prochaines années de bachelor), pour un minimum d'efforts.


Je ne saurais plus me souvenir précisément en rétrospective de la manière dont je m'y suis pris pour trouver une réponse, mais j'avais la volonté de me fier à une source que j'estimais fiable (c'est à dire, en ce temps là, un article qui me donne l'impression d'être scientifique et si possible en anglais avec des références). Cette volonté m'a amené à rechercher sur internet au travers de mots-clés spécifiques, si mes souvenirs sont justes ceux-ci devaient ressembler aux suivants : stratégies d'apprentissage efficaces, effective learning strategies, learning techniques, memory retention, best learning strategies. J'ai ainsi découvert la répétition espacée (une technique qui consiste à s'interroger sur une question au fil du temps et moins souvent si on la connait bien), la faible utilité de souligner, relire ou mettre en couleur et l'importance de se tester (pour s'évaluer ET pour mieux retenir). J'imagine que c'est à ce moment que les auteurs Pashler et Hattie me sont apparus mais aussi et surtout, je me suis intéressé au logiciel Mnemosnye.


Mnemosyne est un logiciel de répétition espacée basé sur les cartes-mémoires (flashcards ou cartes recto-verso question-réponse) et utilisable sur ordinateur et smartphone. L'utilisateur peut créer des cartes question-réponse, les organiser, les modifier et les partager et le logiciel s'occupe de définir un intervalle (selon un algorithme spécifique) après lequel la personne pourra s'auto-évaluer. Lorsqu'il s'auto-évalue, l'utilisateur peut choisir un chiffre qui indique à quel point il sait répondre à la carte (ex: 0 = pas du tout, 5 = la réponse est immédiate) et en fonction de celui-ci, la carte lui sera de nouveau présentée après un délai. Si l'utilisateur sait terriblement bien la réponse alors le délai sera long et s'il ne la sait pas du tout alors la carte lui sera présentée jusqu'à ce qu'il donne une réponse correcte.
Exemple de carte question-réponse sur l'anatomie génitale chez l'homme
Voilà désormais approximativement 3 ans que j'utilise ce logiciel et je pense qu'il est important d'en réaliser un petit bilan à utilité publique, pour ceux qui s'intéresseraient à cette option ou aux logiciels alternatifs (ex: Anki, SuperMemo, etc.). Cet article n'est pas un guide, ceux-ci sont disponibles sur les sites respectifs des logiciels. J'ai choisi Mnemosyne pour des questions de facilité et si je n'ai pas encore changé c'est en grande partie par peur de devoir tout recommencer sur un autre programme ou modifier des cartes pour qu'elles soient transférables.

En remarque préalable, je pense être déjà quelqu'un qui de base a une certaine facilité à retenir des informations en haute quantité et à comprendre des concepts complexes. Il est ainsi tout à fait possible que l'utilisation de ce logiciel ne m'offre pas de bénéfice (je me débrouillais d'ailleurs sans avant) ou qu'au contraire il accentue mes forces. Définir cette distinction n'est pas facile sans faire usage à des méthodes de recherche scientifique et je n'ai pas ces moyens. D'ailleurs, pour en revenir à la recherche, des preuves de qualité supportant l'utilisation de ces logiciels pour favoriser la mémorisation restent relativement manquantes (en 2016, voir références en bas de la page), même si le principe est prometteur. Si vous en connaissez (RCT/SR/N-of-1), je suis intéressé. Notons que réaliser ces cartes en groupe et se les partager, voire même faire cela avec l'équipe enseignante a déjà été discuté dans la littérature et testé dans quelques essais pilotes.

J'ai actuellement (1er octobre 2016) un total de 2701 cartes actives et 180 cartes inactives. Je réalise donc en moyenne approximativement 900 cartes par année. J'ai interrompu mes études en 3ème année de bachelor en soins infirmiers suite à des difficultés en stage, globalement mes examens ont tous été réussis et je me réoriente dans le travail social. Mes statistiques sur les derniers 365 jours indiquent que j'ai répondu à des cartes environ 6 jours sur 7 (85% des jours), avec 80-100% de réponses correctes aux questions chaque jour (médiane approximativement à 90%). 5 cartes ont une évaluation à 5 (réponse terriblement simple et immédiate), 2348 ont un 4 (facile), 471 ont un 3 (difficulté modérée à s'en rappeler) et je me permets de ne pas décrire le reste. L'excédent correspond aux cartes inactivées. Ma carte programmée le plus tard est planifiée dans 5 ans et porte sur la différence entre soigner et traiter.

Statistiques actuelles
La manière dont je réalise mes cartes question a changé au fil du temps. Initialement, celles-ci n'avaient pas de titre, étaient beaucoup plus chargées en texte et en questions et ne présentaient pas de sources. Actuellement, j'essaie le plus souvent d'inclure une source (si possible primaire) citée selon le style APA et je favorise les articles de revues scientifiques ou d'organisations reconnues.

Exemple de vieille carte-question
Exemple de carte-question récente
J'ai à ce jour 21 catégories de cartes, dont 3 sont inactivées (essentiellement des cartes retirées).  Parmi ces 21 catégories, 11 regroupent la large majorité, respectivement :
  1. Connaissances en santé (870 cartes)
  2. Anatomie et physiologie (369)
  3. Pathologies symptômes et mesures diagnostic (343)
  4. Recherche et méthode scientifique (277)
  5. Techniques de soin et protocoles (204)
  6. Connaissances en travail social (188)
  7. Substances et médicaments (116)
  8. Psychologie sociologie et culture (89)
  9. Connaissances générales (86)
  10. Éducation enseignement (57)
  11. Matériel de soin (30)
Le reste est regroupé dans Thérapies (16), Chirurgie (14), Chinois (11), Conduite (10), Santé publique politique et législation (10), Pompier et armée (6), Science infirmière théories et modèles (5).

Quelques exemples de cartes :

Un mauvais exemple de matériel de soin. L'exemple est mauvais parce que savoir théoriquement et à l'écrit le geste et l'imaginer ne suffisent pas à savoir le réaliser. C'est par contre une bonne carte pour le nom du matériel.
Un exemple de carte portant sur une pathologie. Typiquement c'est un exemple de carte surchargée en informations (mais j'aime regrouper plutôt que disperser ce type de cartes).
Un exemple de carte portant sur l'examen clinique et l'anatomie. La quantité d'informations est limitée mais la source est manquante.
Le faible nombre de cartes de certaines catégories indique parfois une faible distinction (ex: j'inclus fréquemment des questions sur la psychologie dans "Connaissances en santé") ou une faible pertinence perçue à apprendre (ex: apprendre une théorie infirmière par coeur ne me semble pas être pertinent). Au contraire, un nombre élevé peut aussi indiquer que les cartes sont plus courtes (ex: je crée souvent plusieurs cartes pour une partie du corps en anatomie, ou pour un organe, une structure).

De la manière dont j'ai réalisé mes cartes, il me faut environ 1 heure pour 30-45 cartes (cela variera en fonction de l'utilisateur, de la complexité des cartes, du nombre de nouvelles cartes et de cartes oubliées, etc.). Je trouve personnellement difficile de compléter mes cartes quotidiennes lorsque cela me prend plus d'1-2 heures, soit environ 70-90 cartes correspondent à ma limite supérieure. Selon mes habitudes et mes horaires je trouve que 20-45 cartes sont une quantité agréable par jour (1 heure ou moins). Il m'arrive souvent de répondre à mes cartes dans les transports publics ou lors des cours, des pauses ou des moments d'attente sur mon ordinateur portable.

Globalement, après 3 ans d'expérience, mon bilan d'utilisation :

Avantages et bénéfices
  • Je peux en tout temps chercher la source de ce que j'ai appris ou de ce que je sais
  • Je peux mieux estimer à quel point je sais quelque chose ou je risque de l'oublier
  • Je fais quotidiennement l'effort de résumer et de reformuler en questions/réponses du contenu
  • Je remarque à quel point la formulation d'une question est importante et est interprétable
  • Je fais l'expérience concrète de me voir oublier, réapprendre et changer mes connaissances
  • Je réalise le progrès que j'ai réalisé en 3 ans, mais aussi ce que je perds
  • Je réalise certains de mes biais (ex: surestimations systématiques d'une réponse)
  • Je n'ai pas à trop réfléchir au contenu appris il y a plusieurs années car il est planifié
  • J'ai moins besoin de relire mes cours avant les examens (je le fais tout de même) 
  • Avec l'application smartphone je pourrais répéter en tout lieu et moment
Inconvénients et coûts, limites
  • Les statistiques du logiciel ne montrent que les résultats sur une année
  • Au tout début réaliser ces cartes me prenait un temps considérable
  • Impossible de réaliser des cartes préalables (ex: savoir l'anatomie du coeur avant de savoir les fonctions)
  • Impossible de forcer un délai après lequel la question doit revenir (ex: avant la date des examens ou une révision planifiée une fois par année)
  • Difficultés à remettre bel et bien à 0 l'évaluation d'une carte, comme si celle-ci était nouvelle
  • Impossible d'imbriquer des catégories dans des sous-catégories (ex: anatomie/coeur/valves)
  • Absence de moyens de réaliser des recherches avancées (ex: plusieurs mots séparés, mots partiels, etc.) 
  • Il m'arrive d'apprendre certaines choses sans les comprendre, je les oublie d'autant plus vite  -> comprendre doit toujours précéder la réalisation des questions
  • Les questions aux réponses trop longues ou complexes ne sont pas adaptées, sauf après plusieurs adaptations (ex: couper en plusieurs étapes ou parties, simplifier, résumer)
  • Mon expérience m'a montré que savoir ne signifie pas toujours appliquer (ex: je savais très bien visualiser les étapes d'une pose de cathéter et le matériel requis, mais le faire en vrai se révèle bien plus compliqué) -> la pratique est nécessaire
  • Mon expérience m'a montré que généraliser les connaissances à d'autres contextes et situations n'est pas toujours acquis (ex: je sais que le traitement d'une maladie est le médicament X mais lorsqu'en stage je vois le médicament X je ne fais pas toujours le lien avec la maladie) -> L'expérience concrète, la pratique est nécessaire
Risques éventuels
  • Si une carte a un contenu erroné, on risque de l'apprendre en permanence, sans critique
  • Après ajout d'un haut nombre de cartes ou de cartes difficiles ou après une longue période sans y répondre on peut se retrouver avec une charge de travail élevée
  • Les intervalles sont dans quelques rares cas mal calculés et il peut y avoir une question dont j'ai oublié la réponse programmée seulement dans plus d'un an
  • Lorsque plusieurs questions sont sur une même carte il peut être tentant de dire que l'on a fait juste alors qu'on a répondu faux à l'une des nombreuses questions. On risque alors de retenir la réponse incorrecte.
  • Si les cartes sont trop longues ou difficiles l'exercice est frustrant (il faut donc bien trouver ce qui est acceptable pour soi, équilibrer les efforts requis et le temps, la frustration)
Notons qu'une utilisation réfléchie du logiciel permet de réduire ces risques et conséquences négatives et que des modules ou mises à jour pour modifier le fonctionnement habituel du logiciel sont toujours possibles. Le tout est de les trouver ou les réaliser.

Références et lectures éventuelles
  • Schmidmaier, R., Ebersbach, R., Schiller, M., Hege, I., Holzer, M., & Fischer, M. R. (2011). Using electronic flashcards to promote learning in medical students: retesting versus restudying. Medical Education, 45(11), 1101–1110. doi:10.1111/j.1365-2923.2011.04043.x
  • Larsen, D. P. (2014). Picking the Right Dose: The Challenges of Applying Spaced Testing to Education. Journal of Graduate Medical Education, 6(2), 349–350. doi:10.4300/jgme-d-14-00170.1
  •  Augustin, Marc. (2014). How to Learn Effectively in Medical School: Test Yourself, Learn Actively, and Repeat in Intervals. YJBM. 
  • Tullis, J. G., Finley, J. R., & Benjamin, A. S. (2012). Metacognition of the testing effect: Guiding learners to predict the benefits of retrieval. Memory & Cognition, 41(3), 429–442. doi:10.3758/s13421-012-0274-5
  • Deng, F., Gluckstein, J. A., & Larsen, D. P. (2015). Student-directed retrieval practice is a predictor of medical licensing examination performance. Perspectives on Medical Education, 4(6), 308–313. doi:10.1007/s40037-015-0220-x